dimanche 4 novembre 2007

Il faut accepter les deficits

Le débat sur l'élaboration du budget 2008 donne lieu aux mêmes incantations aux mêmes sempiternelles mises en gardes. Les principaux acteurs restent cambres sur une vision comptable rétrograde : Chaque sou dépensé doit faire l'objet d'un financement précis. L'expérience de ses vingt cinq dernières années nous prouvent que l'attention sourcilleuse de l'examen budgétaire ne garantit en rien une meilleure gestion . Ainsi, malgré l'expérience douloureuse de la relance par la demande en 1981, il faut noter que la seconde législature Mitterrandienne s'est enlisée selon ce principe : Les socialistes ont quadruplé les déficits en pratiquant une politique de "rigueur budgétaire". Personne n'en a rêvé mais les socialistes l'ont fait. Les conséquences furent dramatiques en terme de croissance sur les trois années suivantes. La création monétaire ne se fait finalement que par le biais du déficit alors que les actions devraient porter dans un premier lieu sur notre capacité à attirer les investisseurs, à favoriser le terrain fiscal et social en s'autorisant un déficit de fait qui serait combler par les richesses crées par les entreprises. Il faut laisser un espace libre aux entreprises afin que celles ci tirent un profit maximum qui se traduirait en recettes pour l'Etat et en creation d' emploi pour les salariés.

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