dimanche 25 novembre 2007

L'eternel combat

Il s'agit du match que se livre en permanence le "politique" et "l'économiste". Les contradictions, les paradoxes entre la vision d'une cite idéale et celle des forces vives qui créent les richesses continuent à donner le tournis à bon nombre de responsables politiques. Le parti socialiste cherche en vain son identité en organisant des forums qui n'apportent aucune solution nouvelle. L'actuel débat sur le pouvoir d'achat est
propre à la société française. On a dénoncé le fait qu'au cours des vingt cinq dernières années, la part des salaires dans la valeur ajoutée avait diminuée de 10 points. Et qu'il faudrait désormais songer à un rééquilibrage. L'économie réelle, le système capitaliste tel que le décrivait Adam Smith, en schématisant, a pour unique but de créer des richesses. Le bien être d'autrui n'est pas considérée au premier plan. Ce système s'est hypertrophié à la fin du 20 ème siècle grâce aux nouvelles techniques de financement et à cause de la cupidité humaine. A ce titre, Les Japonais au début des années 80 et les Américains au cours des années 90 ont assuré des taux de croissance importants en dévaluant leur monnaie et ayant recours au crédit. Les européens en général et les français en particulier n'ont jamais tente de "doper" leur économie en utilisant activement tous les "outils". On connait aujourd'hui les consequences nefastes de ces politiques "agressives" avec un niveau d'endettement interieur gigantesque pour ces deux nations. Cependant l'euro land a du mal à desserrer le frein à main et n'a toujours pas réglé ses problemes de deficit. Je pense qu'il faut encourager davantage la création d'entreprise, le developpement des richesses afin que les ressources de "l'economie réelle" puisse financer de façon perenne "les politiques ideales".

dimanche 4 novembre 2007

Il faut accepter les deficits

Le débat sur l'élaboration du budget 2008 donne lieu aux mêmes incantations aux mêmes sempiternelles mises en gardes. Les principaux acteurs restent cambres sur une vision comptable rétrograde : Chaque sou dépensé doit faire l'objet d'un financement précis. L'expérience de ses vingt cinq dernières années nous prouvent que l'attention sourcilleuse de l'examen budgétaire ne garantit en rien une meilleure gestion . Ainsi, malgré l'expérience douloureuse de la relance par la demande en 1981, il faut noter que la seconde législature Mitterrandienne s'est enlisée selon ce principe : Les socialistes ont quadruplé les déficits en pratiquant une politique de "rigueur budgétaire". Personne n'en a rêvé mais les socialistes l'ont fait. Les conséquences furent dramatiques en terme de croissance sur les trois années suivantes. La création monétaire ne se fait finalement que par le biais du déficit alors que les actions devraient porter dans un premier lieu sur notre capacité à attirer les investisseurs, à favoriser le terrain fiscal et social en s'autorisant un déficit de fait qui serait combler par les richesses crées par les entreprises. Il faut laisser un espace libre aux entreprises afin que celles ci tirent un profit maximum qui se traduirait en recettes pour l'Etat et en creation d' emploi pour les salariés.