samedi 20 octobre 2007

La relance de 1981 et ses conséquences

François Mitterrand est élu président de la République le 10 mai 1981. Cela fait près d'un quart de siècle que la Gauche politique a été écarté des responsabilités. Des promesses ont été faites et le nouveau Président sait mieux que quiconque que "les promesses n'engagent que ceux qui les proclament". Il fait froid dans la maison France. Les socialistes ont fait campagne pour une politique de relance par la demande. Pour schématiser, François Mitterrand a promis d'augmenter le chauffage. Cependant, le vent souffle fort et celui ci est glacial. La perturbation est telle que les premières mesures du gouvernement Mauroy profitent essentiellement à nos partenaires étrangers. L'homme qui a permis à la gauche de revenir au pouvoir développe une politique qui tend à "chauffer la maison à o degré". Deux solutions émergent pour régler ce problème. Soit on ferme les fenêtres. Toutefois, les bourrasques sont si violentes, qu'il faudrait les armoires les plus grandes et les hommes les plus robustes pour "bloquer" les fenêtres. En outre , le chauffage n'étant pas exceptionnel, il s'agit aussi de "sortir les pulls et les anoraks". Cette solution est précaire, car si elle semble donner un "plus". On ne compte que sur ses propres forces et on ne reste pas ouvert à d'autres opportunités. Cette vision était celle des "visiteurs du soirs". Tous ceux qui croisaient Pierre Mauroy, alors Premier ministre, dans les couloirs de l'Elysée au cours des années 1982/1983. L'autre solution est de laisser les "fenêtres ouvertes" et d'attendre un éventuel réchauffement de l'extérieur. Et c'est exactement ce qui s'est passé. "La gauche fait comme la droite". Ce n'était pas la volonté de François Mitterrand, mais les faits l'ont montré. Où est la cité idéale? celle décrite par Platon . Quel est l'exercice du pouvoir éprouvé par le seul Président socialiste de la 5ème République?. On a pu constater qu'Edouard Balladur a "doublé" la C.S.G en 1993. Que les autres gouvernements prétendus conservateurs ne sont jamais revenus sur les grandes reformes qui sont pour la plupart à l'origine des socialistes. On a collé une étiquette de "faux c.." à Laurent Fabius car celui ci s'est engagé résolument pour une dialectique de Gauche. Il est inutile de revenir sur la Présidence de Jacques Chirac qui bon an mal an a fait du "Mitterrand dans le geste". Il serait donc vain d'accuser Nicolas Sarkozy de vouloir semer la zizanie à gauche (par sa politique d'ouverture). L'actuel président de la république traduit une réalité qui s'est toujours exercé même inconsciemment lors de la pratique du pouvoir. Ainsi, il faut soutenir et encourager cette vision qui nous fait sortir des schémas pré établis et nous incite à aborder de façon positive la vie politique.

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