vendredi 25 janvier 2008

C'est la faute à Greenspan

Les secousses boursières intervenues en début de semaine inquiètent la plupart des spécialistes et observateurs. On évoque "Vienne 1871", l'année où le vocable "Krach" a été utilise pour la première fois. "New York 1929" ou encore le "lundi noir" : ce fameux 1er lundi d'octobre 1987 qui vit les principales bourses des pays riches s'effondrer. Cependant, certains tiennent à minimiser l'ampleur des dégâts à venir en argumentant sur la capacité de l'économie à rebondir, sur sa flexibilité etc.....Il faut néanmoins se souvenir que l'ancien patron de la "FED" ( la BCE américaine) Alan Greenspan en voulant soutenir l'activité après les attentats terroristes de septembre 2001 a maintenu les taux d'intérêt à un bas niveau. Si la croissance américaine a été préservé au cours de ces dernières années, une "bulle financière" s'est forme à cause des crédits octroyés alors que le loyer de l'argent était très accessible. Entre la Banque Centrale Européenne qui ne s'attache qu'à lutter contre l'inflation et la Réserve Fédérale Américaine dont le principal souci est de soutenir l'activité économique, c'est à dire la croissance il y a un juste milieu à trouver. Car la première institution monétaire s'acharne à limiter la création monétaire et la seconde aurait tendance à faire le contraire. En effet, l'inflation qui s'est déplacée du terrain de l'économie réelle vers les marches financiers il y a vingt ans continue de créer des secousses dont les effet risquent de nuire durablement à l'économie mondiale si des mesures préventives ne sont pas rapidement mises en place.

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